Economie

Précarité : la princesse du Maroc soutient les femmes et les enfants

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La princesse marocaine Lalla Meryem était la présidente d’honneur de la cérémonie de clôture de la rencontre ‘Femme et enfant en situation de précarité’, qui était organisée fin février par l’Union Nationale des Femmes du Maroc (UNFM) et l’Observatoire National des Droits de l’Enfant (ONDE). Une présence qui s’inscrit dans la continuité de l’engagement de cette femme de conviction.

Cette rencontre avait lieu au Théâtre National Mohammed V à Rabat, le 21 février, avec pour objectif de promouvoir l’émancipation de la femme marocaine et la protection des droits des enfants. En particulier quand ces deux catégories sont touchées par la précarité sociale, donc d’autant plus fragiles.

De nombreuses personnalités politiques y ont participé, dont le Ministre de la Justice, le Ministre de l’Éducation Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Haut-Commissaire au Plan, ou encore Amina Oufroukhi, Magistrat et Chef du Pôle du Ministère Public spécialisé et de la coopération judiciaire. A cette  occasion, Nadira El Guermai le Gouverneur Coordonnatrice Nationale de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), s’est exprimée sur la précarité.

Après la cérémonie, la Princesse a pris le temps de poser pour des photos avec des enfants représentants plusieurs associations.

La rencontre « Femme et enfant en situation de précarité » était organisée par deux associations marocaines : l’UNFM, une ONG fondée par le Roi Hassan II en 1969 pour défendre la condition des femmes ; l’ONDE, qui milite pour la protection des enfants marocains. Deux organismes actifs dans la lutte pour l’éducation et contre l’illettrisme, contre la précarité, mais également qui accompagnent les femmes et enfants victimes de mauvais traitements.

Ces deux associations sont présidées par la Princesse Royale Lalla Meryem elle-même, une personnalité forte, engagée depuis plusieurs décennies pour la protection de l’enfance et la défense de l’émancipation des femmes au Maroc.

Son engagement reflète les nombreux progrès effectués par les dirigeants du royaume chérifiens depuis une vingtaine d’années sur ces problématiques. En effet, le Maroc s’est progressivement ouvert à l’égalité des sexes, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, depuis deux décennies.

La promulgation de la Moudawana, en 2004, puis la nouvelle Constitution de 2011, ont été les pierres angulaires de ces évolutions majeures, avec pour conséquence les taux de femmes présentes au Parlement, dans l’éducation supérieure et parmi les chefs d’entreprises qui figurent parmi les plus élevés du monde arabe.

Les efforts sociaux ont également été portés vers les enfants, avec notamment de lourds investissements en faveur d’une scolarité populaire. Le taux d’enfants scolarisés au Maroc est en progrès constant et le gouvernement a annoncé 24000 créations supplémentaires de postes d’enseignants pour la prochaine rentrée scolaire.