Obligations

CICR : levée de fonds avec des obligations humanitaires

Le Comité international de la Croix-Rouge ou CICR lance ses humanitarian bonds ou obligations à impact humanitaire. Il promet ainsi jusqu’à 7% d’intérêt par an aux investisseurs ayant financé trois centres médicaux en Afrique.

3 centres de réadaptation du handicap physique à la clé

L’organisation caritative a jugé bon de faire appel à cet outil financier pour arriver à ses fins. Cependant, de cette manière, elle bouscule les codes du secteur. Le but de cette levée de fonds est la construction de trois centres dédiés particulièrement à la réadaptation d’anomalie physique en Afrique, plus précisément à Kinshasa en République démocratique du Congo, à Mopti au Mali et enfin à Maiduguri au Nigeria. Pour ce qui est du financement de cette opération, il se fait en deux fois. En premier lieu, le CICR lève entre 18 et 19 millions de francs auprès de la fondation New Re ainsi que de celle de la banque de crédit Lombard Odier, qui coparraine l’opération. Ensuite, les investisseurs privés sont capable de participer au déroulement via ces entités. Et si tout se déroule sans accroc, cette deuxième étape fera gagner un total de 26 millions de francs au programme.

Un intérêt sous conditions

Lors de la mise en place de ce nouveau programme du CICR, il a été convenu que les investisseurs privés toucheront un intérêt annuel de 7% maximum.  Et ce sera le cas, à condition qu’ils puissent améliorer l’efficacité de ces centres de plus de 80% a, par ailleurs, expliqué Tobias Epprecht, chef de ce projet au niveau du CICR. «Le pourcentage est plus déger, le dividende le sera aussi. Cependant, si le déroulement est un échec, l’investisseur pourra égarer jusqu’à 40% de son enjeu initiale.» a-t-il ajouté. Un risque de perte est alors sérieusement à prendre en compte. Il est à rappeler que la principale fonction de ces centres de réadaptation construits en Afrique est d’appareiller les personnes handicapées avec des prothèses. Le but du programme est avant tout d’améliorer la qualité de vie de ces personnes atteintes de handicap.