Fonds

La lutte contre la criminalité financière face aux obstacles

Source : Pixabay.

Le système mondial de lutte contre la criminalité financière et le blanchiment d’argent souffre de nombreux obstacles qui empêchent la poursuite de fonds suspects, ce qui oblige les gouvernements à travailler plus dur et à renforcer leur coopération pour lutter contre ce fléau mondial.

Un rapport publié par le magazine britannique The Economist affirme que les délits financiers ont considérablement augmenté ces dernières années, ce qui prouve l’échec des efforts internationaux dans ce domaine et confirme la nécessité de réformes structurelles et de législation. Ce problème nécessite également le renforcement du rôle de la police et la justice pour traquer les personnes impliquées dans ces crimes.

Dans les semaines à venir, la Westminster Bank, connue sous le nom de NatWest, l’une des plus grandes banques britanniques, doit se présenter devant le tribunal de Londres pour répondre aux accusations de non-vérification de l’argent d’un client qui a déposé 264 millions de livres sterling à la banque.

L’année dernière, les banques prêteuses du monde entier se sont vu infliger des amendes de 10,4 milliards de dollars pour infractions de blanchiment d’argent, soit une augmentation de plus de 80% par rapport à 2019, selon Fenergo, une société spécialisée dans les logiciels de conformité financière. La banque américaine Capital One a été condamnée à une amende de 390 millions de dollars pour ne pas avoir fait attention à des milliers de transactions suspectes. De plus, la «Danske Bank » une banque danoise souffre encore à ce jour des répercussions d’un scandale de blanchiment d’argent en 2018, estimé à plus de 200 milliards de dollars.

Le magazine estime que les trois principaux facteurs qui entravent les efforts de lutte contre la criminalité financière au niveau mondial sont le manque de transparence, le manque de coopération et le manque de ressources.