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Des pays arabes face à la chute de leur monnaie

La deuxième décennie du 21e siècle a été une décennie de conflits politiques et économiques dans la région arabe. Le monde arabe a connu des révolutions, notamment le printemps arabe et également une dégradation en économie.

L’effondrement des monnaies de certains pays arabes, en particulier ceux qui ont connu un mouvement populaire tels que l’Égypte, l’Irak, l’Algérie, le Liban, le Yémen, le Soudan et la Syrie. La détérioration de la monnaie dans cette région est due à l’effondrement du prix du pétrole à la mi-2014, ainsi qu’à la pandémie Corona.

Le Yémen, par exemple, était parvenu à un accord avec le Fonds monétaire international avant que les Houthis ne prennent le pouvoir et s’opposent à cet accord. En Algérie comme en Irak, l’effondrement des prix du pétrole, ainsi que la pandémie de Corona, ont été une raison importante de la pénurie de ressources en devises à un moment où les deux pays dépendent de l’importation. Ainsi les économies des deux pays continuent de dépendre du pétrole, alors que les prix de ce dernier connaissent une instabilité ces derniers temps.

En ce qui concerne le reste des pays, principalement les pays du Golfe, la stabilité de leur monnaie tient à deux facteurs : le premier est que ces monnaies ne sont pas soumises aux mécanismes de l’offre et de la demande, leurs prix sont déterminés par les banques centrales de ces pays. De plus, les pays Golfe possède une réserve de devises qui lui permis de protéger ses taux de change.